J'ai répondu aux officiers en retraite qui ont eu le courage de signer leurs propos. Quant aux lettres anonymes, je n'y donne jamais suite. Le dispositif antérieur ne fonctionnait pas. Les chefs d'état-major ne savent pas vous éclairer : c'est un signe ! Lorsque celui qui décide n'est pas aussi celui qui paye, personne n'est responsable de rien. Le secrétaire général pour l'administration exerce à présent une autorité fonctionnelle renforcée en matière financière et de ressources humaines, mais il ne s'agit nullement de faire noter les soldats par l'administration civile du ministère. Si nous avions appliqué ces principes de saine gestion plus tôt, nous n'aurions pas connu la catastrophe Louvois.
Madame Garriaud-Maylam, nos choix ne sont aucunement fonction des appartenances politiques.