Intervention de Jean-Yves Le Drian

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 3 octobre 2013 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2014 — Audition de M. Jean-Yves Le drian ministre de la défense

Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense :

A Dijon, comme à Varennes-sur-Allier ou Luxeuil-les-Bains, nous avons décidé en toute objectivité et dans le souci de préserver la cohérence de notre carte militaire. Nous prendrons les décisions relatives à la prochaine tranche de restructurations l'année prochaine à la même période. Celle relative au 3e RPIMa n'a donc pas été prise, ni celle relative à Castelnaudary. Lorsqu'elles le seront, nous préviendrons bien entendu les collectivités concernées.

Monsieur Bockel, la loi de programmation militaire ne doit pas être un objet d'affrontement partisan. Il y va des intérêts de la nation et de la sécurité du pays. Je ne l'ai, moi-même, jamais abordée sous l'angle partisan. La question qu'il faut se poser est celle-ci : les missions relatives à la sécurité de notre pays sont-elles bien remplies ? Qu'il s'agisse de protection du territoire, de capacité d'intervention ou de dissuasion, la réponse est oui. Les contrats opérationnels passés avec nos forces le confirment. Ajoutez à cela que nos moyens sont sanctuarisés, et que nous sommes le seul pays en Europe, Russie exclue, à y être parvenus.

Certes, il y a une contradiction apparente à sanctuariser les crédits et inscrire une déflation des effectifs. Celle-ci n'est cependant que de 23 400 postes, contre 54 000 dans la précédente loi de programmation, que je continue à gérer...

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