Le ministre chargé des relations avec le Parlement vient d'un département que je connais bien. Il me semble possible de trouver un compromis.
Le budget de la défense ne doit pas opposer une majorité et une opposition. Lorsque nous en sommes saisis, nous essayons de nous mettre dans la position du décideur : aurions-nous pu faire mieux ? C'est ainsi que nous avons accepté les précédents budgets. Il ne s'agit pas de gommer nos différences - elles font notre charme à la française - mais de faire prévaloir l'intérêt général, à plus forte raison en période de crise. Ce n'est pas un consensus mou, c'est un consensus fort.
Les amendements que nous déposerons auront pour but de garantir la bonne exécution de la loi de programmation : ainsi du pouvoir donné aux rapporteurs spéciaux d'exercer un contrôle sur place et sur pièces. Il s'agit de s'assurer que le ministère n'est pas dépossédé en cours de route des moyens d'assurer ses missions.