Intervention de Jean-Louis Carrère. président

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 14 mai 2013 : 1ère réunion
Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale — Audition de M. Jean-Yves Le drian ministre de la défense

Jean-Louis Carrère. président :

Nous avons pris bonne note du fait que les ressources exceptionnelles s'élèveront à 5,9 milliards d'euros et nous serons très attentifs, ici au Sénat, à ce qu'elles atteignent bien ce montant. Nous souhaiterions qu'une garantie puisse s'exercer. Nous avons compris que ces 5,9 milliards d'euros ne pourront pas être réduits en cours d'exercice, ce qui n'est pas le cas des crédits budgétaires qui sont soumis à des annulations ou des régulations fréquentes. Ce sont les parlementaires qui votent les crédits et en contrôlent l'exécution. Nous avons accepté que l'effort de défense ne descende pas en dessous de 1,5 %, mais en cas de retour à meilleure fortune, nous souhaiterions revenir à 2 %.

Sur le pragmatisme comme moyen de faire l'Europe de la défense, j'observerai que c'est déjà notre position. Cette proposition nous convient. Néanmoins, le moment venu, il faudra peut-être donner un grand coup pied dans la fourmilière. L'Europe de la défense doit reposer sur un trépied, constitué par le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France. Nous avons, au sein de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, anticipé cette question en 2012, puisque les travaux que nous avons lancés pour le premier semestre portent sur le Mali, le Maghreb, l'Afrique et, précisément, l'Europe de la défense. Nous nous efforcerons de conclure ces travaux d'ici la fin de la session parlementaire.

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