Je ferai deux séries d'observations. Sur le fond, nous avons le sentiment, concernant la trajectoire financière contenue dans le Livre blanc, que, dans le contexte actuel de redressement de finances publiques, l'arbitrage du Président de la République a permis de sauvegarder l'essentiel, que nous avons fait collectivement de notre mieux et que, finalement, la solution proposées est un moindre mal. Nous serons d'une vigilance extrême sur le respect, chaque année, de la loi de programmation militaire. Nous sommes, en particulier, satisfaits par le fait que les programmes d'études amonts voient leurs crédits budgétaires augmenter. Nous avons toutefois besoin d'un certain nombre de confirmations. Vous avez évoqué le chiffre de cinquante avions de transport militaire, est-ce que cela inclut tous les avions de transport, y compris les petits avions de transport tactique, ou bien cela ne concerne-t-il que les A400M ?
Sur la méthode, nous serons en revanche plus critiques. Mon sentiment est partagé par mon collègue Jacques Gautier. Malgré la satisfaction d'avoir participé à ces travaux intéressants en compagnie de gens de qualité, nous avons ressenti un sentiment de frustration en fin d'exercice. Il faut donc s'efforcer de tirer les enseignements de ce qui s'est passé afin de ne pas recommencer les mêmes erreurs la prochaine fois.