Le dispositif d'accompagnement des réductions d'effectifs par le reclassement et l'action des agences de reconversion sera conforté.
L'organisation de notre dispositif en Afrique connaîtra une inflexion significative pour lui donner plus de flexibilité et de réactivité, plutôt que des points de stationnement fixe lourds.
Les réserves sont un volet important du Livre blanc, je suis prêt à revenir devant la commission pour m'exprimer plus longuement sur ce sujet.
S'agissant de LOUVOIS, je rappelle que ce logiciel a été introduit dans les armées de manière précipitée et incohérente. Je n'ai découvert les difficultés qu'en septembre 2012 à l'occasion d'une visite en unité à Varces. La remontée d'information des unités qui aurait pu permettre d'apprécier l'ampleur du problème a été défaillante, notamment parce que les commandants pensaient qu'il s'agissait d'un problème spécifique à leur unité. J'ai pris le problème à bras le corps en mettant en place un numéro vert pour permettre aux militaires de faire part de leurs difficultés, il est toujours en service, en redonnant des moyens financiers aux chefs de corps pour traiter les difficultés dès leur apparition et enfin en lançant des études qui n'ont pas encore abouti pour savoir si le logiciel est réparable et pour rechercher un dispositif alternatif dans le cas contraire. Mon unique objectif est que les militaires ne connaissent aucun préjudice y compris sur le plan fiscal en raison de ces dysfonctionnements.
S'agissant des recettes exceptionnelles, il n'y a pas que les cessions d'actifs d'industries de défense qui peuvent contribuer à atteindre le résultat.
Concernant les suppressions d'unités, la répartition n'est pas arrêtée, ni entre les armées ni au sein de chacune d'elles, ni entre les militaires et les personnels civils, ni la localisation. D'ailleurs il n'est pas certain que nous puissions annoncer les fermetures de sites d'un coup. On estime qu'au niveau de l'armée de terre, cela pourrait représenter l'équivalent d'une brigade sur les huit dont nous disposons actuellement. Il n'est pas envisagé la fermeture de la base d'Abou Dhabi. Outre les déflations d'effectifs, nous regardons aussi les réductions de postes de généraux en administration centrale, cela représente peu en effectifs mais l'effet sur la masse salariale est significatif.
Enfin, s'agissant des zones économiques exclusives, je suis vigilant et notamment sur nos capacités et sur le renouvellement des navires affectés à cette mission dans le cadre de la loi de programmation et au-delà.