Le constat et les hypothèses sont connus. Le besoin est certain. Il y a une forte concurrence d'autres modèles éducatifs. C'est dans l'aide à apporter aux pays à mettre en place ou de rénover leur système éducatif que cela se joue. Cela va au-delà de la seule mission de l'AEFE.
Mme Yamina Benguigui, ministre déléguée à la francophonie, a lancé une initiative, 100 000 professeurs pour l'Afrique, qui sera financé par un fonds de solidarité prioritaire (FSP) dans le cadre de la stratégie de l'enseignement du français qu'elle a présenté. Cette mobilisation existe. Dans certains pays, comme le Maroc, est mené un travail spécifique avec les autorités marocaines pour reconstruire un système éducatif de qualité. Nous avons également des projets au Sénégal et en Côte d'Ivoire pour reconstruire et transformer le Lycée Jean Mermoz en lycée franco-ivoirien. Le réseau de l'AEFE est un levier à travers la labélisation. Nous sommes conscients de l'enjeu. Le problème est de trouver les moyens financiers et de mobiliser de nouveaux moyens notamment peut-être par l'enseignement numérique.