Lors d'un déplacement récent à Maule avec l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), j'ai appris que la Belgique allait renoncer à terme au nucléaire ; renoncent-ils, plus précisément, à l'électricité d'origine nucléaire ?
De même que si la France renonce au gaz de schiste, renonce-t-elle également à utiliser du gaz de schiste provenant de pays tiers ?
Vous êtes très « allant » sur la transition énergétique. Mais vous n'êtes pas sans savoir ce qui se passe en Allemagne à ce propos. L'OPECST va d'ailleurs organiser une audition sur ce sujet le 18 septembre, à laquelle vous serez invité Monsieur le Président.
Vous n'avez pas abordé le coût de l'électricité, et le fait que nos concitoyens sont incapables de réellement le supporter. A contrario, en Allemagne, les consommateurs paient l'électricité plus cher qu'ils ne devraient pour subventionner les industriels, ce qui devrait d'ailleurs susciter des procès.
La sécurité d'approvisionnement est un sujet important. La commission des affaires économiques a rédigé un rapport, en 2006, sur ce thème. L'intermittence pose un réel problème : l'éolien doit être relayé par d'autres sources d'énergie - du gaz - les deux-tiers du temps.
Que se passe-t-il donc en Allemagne ? 1 000 milliards d'euros ont été dépensés, et l'on court à la catastrophe. Les producteurs d'électricité se ruinent, brûlent du charbon provenant des États-Unis ... Quel est l'intérêt de cette stratégie pour l'environnement ?