Nous revenons des États-Unis, où, à Washington et à Norfolk en particulier, des collaborateurs de la Maison-Blanche, du Département d'État, du Pentagone, ou encore le général Paloméros, avec qui nous avons passé trois demi-journées, nous ont tenu des propos qui convergent tout à fait avec les vôtres. Je suis, ensuite, tout à fait favorable à la voie du maintien de relations concrètes avec les Russes, mieux vaut chercher à les entraîner dans le concert européen plutôt qu'emprunter la voie du conflit, cela me paraît de bien meilleure méthode. Enfin, sans aller aussi loin que notre collègue député Pierre Lellouche, je m'interroge sincèrement sur le poids des différents pays au sein de l'Alliance, avec une certaine surreprésentativité de certains d'entre eux, sans lien avec leur apport en termes de capacités ! J'en suis, même, à m'interroger sur le bienfondé du rapport Védrine : qu'avons-nous à faire dans des structures où la décision découle de coalitions extraordinaires et si éloignées du terrain ?