Nous participons activement à la refonte du modèle. Les quarante emplois supplémentaires dont nous avons bénéficié ont montré le lien entre performance et dotation. Nous savons très bien nous entendre dans ce cas-là pour que la répartition soit la plus équitable possible.
La question du redéploiement et de la convergence est délicate. Les établissements qui ne voient pas -en raison de l'écrêtement de la dotation- de lien entre financement et performance, peuvent être découragés. Un modèle d'aide à la décision peut les aider à évoluer.
Faut-il deux périmètres différents entre écoles et universités ? La réponse dépendra du critère de répartition. Celui de l'insertion professionnelle ne posera aucun problème aux écoles qui ont une maîtrise totale du devenir professionnel de leurs diplômés. Si nous travaillons dans une enveloppe entre écoles, ce critère ne sera pas différenciant, car la performance est quasiment la même pour toutes les écoles. Ce qui ne serait pas le cas d'une enveloppe unique pour l'ensemble des établissements.
D'autres pays ont une philosophie différente de la nôtre. En Grande-Bretagne, le mécénat est beaucoup plus développé qu'en France. On doit encourager les établissements à en chercher... à condition de ne pas en tirer prétexte pour réduire leurs dotations.