Il convient d'être attentif à ne pas décourager les bonnes volontés. Les universités qui cherchent des moyens de financement externes ne doivent pas être pénalisées. Sauf à favoriser l'immobilisme, on ne peut leur dire : « vous avez trouvé des recettes, nous diminuons vos crédits ». La notion de coûts complets est intéressante. Si vous n'êtes pas à même comme une entreprise d'apprécier le coût marginal et d'engager une augmentation de votre volume d'activité pour le faire baisser, vous n'aurez plus de clients.
Pourquoi ne pas se rapprocher de la moyenne européenne en matière de participation financière des étudiants ? La gratuité est un mauvais signal envoyé aux élèves. Le prix participe de la conscience de la qualité de l'enseignement. Que pense un étudiant étranger de cours qui ne lui coûtent rien ? Il faut un minimum d'effort contributif. Les sommes demandées actuellement sont dérisoires. Les jeunes paient leurs cigarettes ou leur abonnement à un club de sport plus cher que leurs études ...
Enfin, je félicite M. Lerminiaux pour la belle place de l'Université de technologie de Troyes (UTT) qui est quatrième au classement des écoles d'ingénieurs les plus ouvertes à l'international.