Puisque nous ne pouvons pas lever l'impôt, il faudra discuter un jour de ce que nous pouvons lever...
Les 5 000 emplois nouveaux seront-ils suffisants ? Non, mais soyons réalistes : réduire les écarts entre établissements de 20 % serait déjà un beau résultat. Quant à savoir s'il vaut mieux former 500 étudiants de plus en licence ou avoir deux ou trois enseignants-chercheurs supplémentaires, la question doit être traitée dans le cadre de la stratégie nationale d'enseignement et recherche. Une fois l'objectif fixé, le système de répartition des moyens suivra. Un point positif de la loi est l'affirmation de cette stratégie nationale.
La pondération entre les formations tertiaire et secondaire existe, mais les pondérations actuelles sont peu précises. La formation d'un ingénieur informatique coûte moins cher que celle d'un ingénieur en génie des procédés, qui a le même coefficient. Nous devons réaliser un important travail de fond, au-delà de l'analyse de coûts, afin que toutes les formations disposent d'un référentiel et d'une maquette.
En matière d'apprentissage, nous sommes tous d'accord. C'est vous parlementaires qui avez la main dans le cadre de l'examen du futur projet de loi !
M. Adnot souligne que le travail en coût complet requiert la compétitivité ; nous n'avons aucune crainte car nous sommes déjà compétitifs. Les désaccords entre nous sont finalement minimes. Le travail réalisé a favorisé le dialogue.