Cet article, introduit en commission, reprend celui que nous avions voté dans le cadre du projet de loi Lefebvre en 2011. Il ne s'agit pas ici de santé publique, mais bien de consommation. Et il y a urgence, puisqu'il faut nous mettre en conformité avec le droit européen.
Le seul problème sanitaire éventuel tient à l'allongement de 3 à 5 ans du renouvellement des ordonnances. Mais nous pouvons faire confiance aux opticiens, qui sont des spécialistes.
Je suis donc défavorable à l'amendement n° 663 du gouvernement, qui réécrit notre texte. Des lobbies veulent nous forcer à revenir sur un acquis voté à l'unanimité !