Intervention de Maryvonne Blondin

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 16 juillet 2014 : 1ère réunion
Table ronde sur la jeunesse

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Madame Bergère-Ducote, vous avez évoqué les partenaires de la PJJ sans mentionner les départements. Or, le conseil général du Finistère intervient dans les différents secteurs que vous avez évoqués et il finance notamment l'un des éducateurs associés aux maîtres des classes relais. Dans certains collèges, c'est un premier pas vers la formation et l'éducation des jeunes qui décrochent.

Par ailleurs, les jeunes de plus de vingt-cinq ans pour lesquels la mission locale ne parvient pas à trouver une orientation tombent dans le dispositif du revenu de solidarité active (RSA) qui relève également du conseil général. Ce sont donc tous les acteurs du département qui doivent alors agir, en lien avec les dispositifs existants.

Dès 2003-2004, le département du Finistère a mis en place un fonds d'avenir pour les jeunes ; nous avons été avant-gardistes en la matière ; ce fonds rassemblait l'État, les missions locales, le département, l'éducation nationale, et développait des projets de neuf mois, payés 300 euros mensuels, afin d'aider ces jeunes en complète rupture avec leur famille et l'éducation à se remobiliser et à essayer de trouver une orientation. Ce dispositif survit, mais a désormais pris le nom de « garantie jeunes », et accompagne bien évidemment les différents acteurs, qu'il convient de ne pas négliger.

Enfin, on n'a pas abordé le problème des jeunes dans la ville ; or, l'espace public et les jeunes sont des sujets importants qui, dans l'urbanisation et l'aménagement d'une ville, doivent être considérés. Les urbanismes ont d'ailleurs commencé à intégrer ce phénomène.

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