Intervention de Dominique Gillot

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 16 juillet 2014 : 1ère réunion
Table ronde sur la jeunesse

Photo de Dominique GillotDominique Gillot :

Même si nous n'avons pas réuni tous les acteurs du sujet, vous nous avez dressé un panorama assez large des préoccupations de l'État et de la jeunesse dans toute sa diversité.

Je m'attacherai à poser des questions sur la PJJ et sur l'ouverture à l'enseignement supérieur. Nous sommes très attachés à la PJJ ; c'est un service précieux. En tant qu'élue locale, comme d'autres, j'ai l'occasion de beaucoup travailler avec les agents de la PJJ ou avec les associations partenaires. On constate cependant que les jeunes sont parfois en difficulté du fait de l'influence néfaste de leur entourage ou de leur propre famille, alors qu'ils sont bien pris en charge par leur éducateur, qui leur montre le chemin et les accompagne dans leur parcours. Certaines loyautés sont antagonistes, et on assiste à des échecs cuisants, à la fois pour le jeune, mais aussi pour le service qui s'en occupe. Comment appréhendez-vous ces difficultés, au-delà des principes et des objectifs de votre mission de politique publique ?

J'ai par ailleurs fait part à Mme la présidente d'une expérimentation menée par la région Île-de-France, suivie d'une recherche et d'une analyse sur l'ouverture à l'enseignement supérieur des jeunes incarcérés. Je pense que c'est un vecteur d'émancipation et de formation des esprits très importants. Il s'adresse bien évidemment à des jeunes incarcérés pour de plus longues périodes, et qui sont intéressés par une telle démarche. Avez-vous connaissance de ce dispositif ? Êtes-vous en mesure de le mettre en oeuvre, que ce soit à la PJJ, à l'INJEP ou à l'A2E2F ? Certaines convergences peuvent être ainsi mises en oeuvre.

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