Monique Dagnaud, dans un article du journal Le Monde, il y a quarante-huit heures, insistait sur le fait que les jeunes s'opposent de nos jours assez peu à leurs parents, dont ils ont besoin de plus en plus longtemps ; elle évoquait, de façon assez allusive, une possible société de la défiance non vis-à-vis des parents, mais vis-à-vis des élites, tant politiques qu'économiques. Comment jugez-vous ce point ?
En second lieu, l'un des problèmes de la France ne vient-il pas du fait que notre pays ne fait pas confiance à la jeunesse et que les baby-boomers s'accrochent désespérément à leurs postes, l'entrée des jeunes dans la vie active ne pouvant se faire du fait que les places sont déjà prises ?