mais c'est une régulation en l'occurrence qui doit être coercitive. Nous devons effectivement être vigilants sur les engagements des opérateurs. Je comprends votre interrogation sur la nécessité d'une infrastructure publique totale, laissant uniquement les services aux opérateurs. Mais financièrement, je crois que l'État n'était pas en mesure de tout porter. Sur la désertification médicale, vous savez sans doute que j'étais cheffe de l'Inspection générale des affaires sociales pendant plus de six ans. Ce sujet n'est pas nouveau et je crois que la Ministre en charge de l'égalité des territoires, Mme Pinel, est très volontariste pour avancer sur ce dossier et que le Premier ministre a bien entendu ces messages. Vous connaissez les difficultés. On constate chez les médecins, plus de femmes, plus de spécialités et moins de généralistes et on a du mal à les orienter. Je pense pour ma part qu'il faut mettre des obligations de durée de fonction en lien avec les études. Mais nous sommes en phase avec les orientations que vous exprimez.