David Azéma, directeur général, sera-t-il remplacé à l'agence des participations de l'État ? Nous avions souhaité à l'unanimité que l'État nomme des administrateurs privés au-delà des administrateurs publics, pour insuffler de la compétence dans les conseils d'administration.
Chacun sait ce que Dexia apportait en termes de financement des collectivités du bloc communal, à qui elle prêtait 17 milliards d'euros par an ; personne ne l'a remplacée. Avec Bâle III, les banques privées ne jouent pas le jeu. Comment, sans l'appui des banques, financer des collectivités qui sont les plus gros investisseurs publics ? Comment soutenir l'artisanat de proximité et les travaux publics ?
Il faut simplifier les normes, ce maquis des 480 000 règlements - beaucoup plus que chez nos voisins. À titre d'exemple, les bailleurs publics de la région toulousaine m'ont indiqué qu'en limitant la mise aux normes handicapé au rez-de-chaussée des bâtiments, on économiserait 10 % de l'investissement global. De même, ne construire en ville qu'un parking par appartement au lieu de deux générerait d'appréciables économies...