M. Cambon et moi-même partageons ce que vient de dire M. Peyronnet, tant sur la dispersion du pilotage que sur la réorientation de notre politique de dons : les 360 millions que nous versons au fonds Sida sont disproportionnés par rapport à notre enveloppe globale.
Vous avez dit, madame la ministre, vouloir agir avant de communiquer. Mais nos concitoyens, qui traversent tant de difficultés économiques, se demandent pourquoi on donne tout cet argent à l'extérieur : il faut le leur expliquer. Comme vous, je souhaite que l'on trouve d'autres sources de financement pour les collectivités territoriales. Enfin, vous avez parlé des ultramarins, de la francophonie, mais vous avez oublié de mentionner les 2,5 millions de Français de l'étranger. Certes, une autre secrétaire d'Etat en est chargée, mais qui a aussi dans ses attributions le commerce extérieur : sa priorité est de vendre à l'étranger des produits français. Pourtant, beaucoup de Français de l'étranger participent à l'aide au développement et à l'essor de la francophonie, souvent de façon bénévole. Ne les oubliez pas !