L’avis est le même pour les deux amendements. Je voudrais vous rappeler que l’article L. 100-1 du code de l’énergie est précis : il prévoit que la politique énergétique favorise l’émergence d’une économie compétitive et riche en emplois grâce à la mobilisation de toutes les filières, notamment de celles qui participent à la croissance verte, dont nous avons réaffirmé le caractère fondamentalement dual : respect de l’environnement et compétitivité des entreprises.
Autrement dit, sur le fond, chers collègues, vous avez déjà globalement satisfaction.
Sur la forme, vous souhaitez orienter plus particulièrement l’effort vers les PME et les ETI. Je comprends l’intention, mais il faut faire attention : la politique énergétique française est menée par les PME et les ETI du secteur, mais aussi par nos grands chefs de file – EDF, GDF-Suez, Areva–, qui jouent un rôle important.
Il y a toujours un certain danger, je le disais à l’instant à M. Gremillet, à orienter l’effort vers un secteur, car on risque d’oublier les autres. C’est le point faible des deux amendements.
J’en demande donc le retrait.