Non, ce n’est pas la volonté qui compte, mon cher collègue !
Vous avez dit qu’il y avait un cap clair. C’est vrai, mais il faut aussi être précis, pratique et pragmatique. Vous vous engagez à effectuer une démarche de transparence. Je vous invite à concrétiser cet engagement, en présentant au Parlement un rapport sur les évolutions qui vous semblent nécessaires : quelles installations seront démantelées, et selon quels programmes, de quelle manière et à quel rythme les centrales seront prolongées ou arrêtées, etc.
Comme cela a été dit cet après-midi, il y a là de vrais enjeux économiques et sociaux, ainsi qu’en termes d’aménagement du territoire. Nous avons besoin, mes chers collègues, de préparer sereinement les évolutions à venir dans les nombreux endroits du territoire français où sont situées des installations nucléaires.
Je connais bien l’Alsace, même si je ne suis que lorrain : monsieur le rapporteur, comptez le nombre de fois où l’on a parlé de Fessenheim depuis les annonces de 2012. On a fait des promesses de fermeture la main sur le cœur ; on a dit tantôt que c’était possible, tantôt que c’était impossible… Nous avons le devoir de donner à la France un programme qui permette de savoir de quelle manière sera organisée la réduction de la production des unités d’électricité d’origine nucléaire.