Intervention de Ronan Dantec

Réunion du 11 février 2015 à 21h30
Transition énergétique — Articles additionnels après l'article 1er

Photo de Ronan DantecRonan Dantec :

Mes chers collègues, quand nous rentrons très tard le soir et que les métros ne circulent plus, nous prenons tous des taxis. Soyons bien conscients que, à Paris, où les taxis sont nombreux, il est économiquement impossible d’acheter un véhicule autre que diesel, et cela malgré la pollution atmosphérique de la capitale. Cette obligation découle des exonérations actuelles.

Par conséquent, si l’on ne remet pas ces dispositifs en cause, on ne parviendra pas à lutter contre les émissions de polluants atmosphériques dans les grandes villes. Or les classes populaires souffrent vraiment de cette pollution, développant des bronchiolites ou d’autres maladies dont les effets en termes de santé publique sont graves.

Les 3, 5 milliards d’euros manquants, c’est autant d’argent que l’on ne peut pas verser pour des primes à la casse, afin que les ménages modestes changent de véhicules, ou en vue de favoriser la redistribution sociale. Par conséquent, se servir des classes populaires pour ne pas toucher à la fiscalité en vigueur, ce n’est pas du tout leur rendre service ; c’est se priver d’un certain nombre de flux financiers et maintenir un système aberrant.

Il est temps de changer ce système ! C’est pourquoi nous voterons cet amendement, comme ceux que présentera ensuite Mme Jouanno.

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