On n’arrête pas de nous faire des leçons sur la France, absolument exemplaire, qui va préparer la vingt et unième Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dite « CPO 21 »…
Or cette France exemplaire est l’avant-dernier pays d’Europe pour la fiscalité écologique, qui représente 1, 8 % du produit intérieur brut ! C’est elle qui, simultanément, taxe le plus le travail et la production. Nous pouvons certes continuer à faire la politique de l’autruche et dire que nous sommes merveilleux, mais la pollution et le chômage sont les prix à payer.
Ce qui est punitif, ce n’est pas la fiscalité écologique, c’est la fiscalité qui pèse sur le travail. Tant que le sujet ne sera pas pris à bras-le-corps, tant que la bascule de l’une à l’autre ne sera pas faite, nous continuerons à pleurer à la fois sur l’augmentation du chômage et sur notre incapacité à réduire la pollution.