Intervention de Roger Karoutchi

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 28 mai 2014 : 1ère réunion
Risque de déflation dans la zone euro — Audition conjointe de Mm. Michel Aglietta professeur émérite à l'université paris x nanterre anton brender directeur des études économiques de candriam et professeur associé honoraire à l'université paris-dauphine renaud lassus chef du service des politiques macroéconomiques et des affaires européennes de la direction générale du trésor et xavier timbeau directeur du département analyse et prévision de l'observatoire français des conjonctures économiques ofce

Photo de Roger KaroutchiRoger Karoutchi :

Je regrette l'organisation de cette table ronde qui ne nous permet pas de disposer de suffisamment de temps pour poser des questions...

À vous entendre, je conclus que nos marges d'action sont limitées, que les prévisionnistes se sont toujours trompés, et qu'il nous est difficile d'agir sur le gouvernement allemand, et même français... J'ai été naguère ambassadeur de France auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Vous dites que notre système bancaire reste fragile. Pourtant trois séries de stress tests ont été réalisées entre 2009 et 2013. Il en ressortait que nos banques étaient solides et avaient consolidé leurs comptes. Qu'en est-il ? Enfin, la BCE peut-elle statutairement agir, ou bien faut-il déplorer l'étroitesse de son mandat ? Faut-il l'incriminer pour l'absence de gouvernance économique de la zone euro ?

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