Intervention de Philippe Adnot

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 28 mai 2014 : 1ère réunion
Risque de déflation dans la zone euro — Audition conjointe de Mm. Michel Aglietta professeur émérite à l'université paris x nanterre anton brender directeur des études économiques de candriam et professeur associé honoraire à l'université paris-dauphine renaud lassus chef du service des politiques macroéconomiques et des affaires européennes de la direction générale du trésor et xavier timbeau directeur du département analyse et prévision de l'observatoire français des conjonctures économiques ofce

Photo de Philippe AdnotPhilippe Adnot :

Il est difficile d'analyser séparément le niveau d'endettement des ménages et des États. Les deux sont liés et dépendent, par exemple, de l'importance des dépenses publiques de santé ; ainsi, en France, une part de l'endettement des ménages est pris en charge par l'État par le biais des déficits sociaux. Il faut donc analyser le taux d'endettement global. Il faut aussi apprécier si l'endettement sert à financer des dépenses de fonctionnement ou de l'investissement. Les effets diffèrent ! Il faut maîtriser les dépenses de fonctionnement. Notre modèle, à cet égard, devra être revu. L'État se plaint de ce que 68 % des personnes éligibles au revenu de solidarité active (RSA) ne l'aient pas demandé. Devons-nous accroître nos dépenses ?

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