Intervention de André Syrota

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 20 février 2013 : 2ème réunion
Institut national de la santé et de la recherche médicale inserm — Audition de M. André Syrota candidat désigné aux fonctions de président

André Syrota, candidat aux fonctions de président de l'Inserm :

Il existe deux types d'évaluation : l'évaluation individuelle des chercheurs et l'évaluation des équipes de recherche. L'évaluation des chercheurs, mais aussi des ingénieurs et des techniciens, est réalisée tous les deux ans par les commissions de l'Inserm ou les sections pour le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Les unes comme les autres sont constituées d'experts élus ou nommés et personne n'a jamais remis en cause la qualité de cette évaluation.

Afin de simplifier la procédure pour les chercheurs, souvent candidats à la fois à l'Inserm et au CNRS, j'ai obtenu, dans le cadre de l'Alliance, que le périmètre de nos instances d'évaluation soit sensiblement le même et que nous les réunissions en même temps. En outre, les deux organismes essaient de coordonner leurs recrutements.

Concernant l'évaluation des équipes de recherche, qui a fait l'objet de discussions lors des assises, il faut rappeler que celles-ci ne sont plus évaluées par les organismes mais par l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Aeres). Il y a un intérêt à ce qu'une institution indépendante évalue nos équipes de recherche car toutes les unités de recherche de l'INSERM sont mixtes - associées à des laboratoires de recherche d'universités et d'hôpitaux. Il en va de même pour 80 % des unités du CNRS. En outre, 56 % de nos équipes ont un conseil scientifique international qui les évalue aussi - parfois à quinze jours d'intervalle seulement de l'évaluation par le comité de visite de l'Aeres. J'ai donc proposé que, désormais, ce soient les critères d'évaluation et le choix des experts des conseils scientifiques, et non plus les équipes, qui soient soumis au regard de l'Aeres. Le projet de loi devrait ainsi permettre aux organismes de choisir la façon dont ils évaluent leurs unités. Nous sommes sur la bonne voie si j'en juge par le texte actuel du futur projet de loi.

Il faut, de façon générale, limiter la complexité. Mon directeur général délégué et moi-même sommes censés représenter l'Inserm dans plus de 400 instances, ce qui est évidemment impossible. Or notre absence est interprétée comme un manque d'intérêt.

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