En effet. On a également pu le craindre du côté italien, les premières annonces avant le discours de politique générale de Matteo Renzi laissant présager une baisse de 10 milliards d'euros des cotisations employeurs en Italie...
Pour la France, qui a déjà été confrontée à la déflation salariale dans les pays du Sud, une dévaluation fiscale aurait constitué un facteur aggravant. La déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre est conforme à ce qui se passe dans l'ensemble des États européens. Face à une reprise timide, les mesures les plus récentes s'orientent plutôt vers un soutien et une fiscalité allégée sur les faibles revenus. Il semble que la plupart des pays soient en train de succomber à l'attrait de mesures qui auront un impact plus évident sur l'activité.