Monsieur l'ambassadeur, c'est avec un très grand plaisir que nous vous accueillons devant notre commission. Nous avons pour habitude de vous rencontrer chaque année à New York à l'occasion du déplacement d'une délégation de la commission à l'assemblée générale de l'ONU.
Je tenais tout d'abord à vous remercier pour l'accueil que nous y recevons et pour la très remarquable organisation de ces missions qui constituent un point d'orgue et qui nous permettent, en quelques jours, de recueillir les analyses des principaux acteurs diplomatiques à l'ONU, que ce soient vos homologues représentants permanents ou les principaux responsables de l'ONU, dont le secrétaire général. Ces informations sont complétées par les entretiens que nous avons avec vous-mêmes et avec votre équipe dont je souligne l'extrême qualité des hommes et des femmes qui la composent.
Je rappelle brièvement qu'avant d'occuper ce poste vous avez été notre ambassadeur en Israël et Secrétaire général adjoint du ministère en charge, en particulier, des affaires politiques et de sécurité. Mais votre carrière vous a également conduit à être notre représentant permanent adjoint auprès de l'OTAN et directeur des affaires stratégiques du ministère. Ce parcours, dont je n'ai cité que les grandes lignes, s'appuie sur une formation dont tous nos diplomates ne disposent pas puisque vous êtes issu de l'école polytechnique avant de sortir de l'ENA.
Les sujets que vous êtes amenés à traiter à l'ONU sont extraordinairement vastes. Nous ne pourrons donc, bien évidemment, tous les aborder. Je souhaiterais que nous puissions nous concentrer sur les deux grands sujets de l'actualité que sont la Syrie et le Mali. Mes collègues ne manqueront pas de vous interroger sur d'autres points.
Avant d'aborder ces deux grands sujets d'actualité, je souhaiterais connaître votre opinion sur l'image qu'a notre pays à l'ONU et comment est ressenti l'impact des décisions qui ont été annoncées dans le Livre blanc qui définit notre stratégie en matière de sécurité et de défense. Monsieur l'ambassadeur, c'est à vous.