Comme chef d’entreprise, j’ai appliqué cette mesure. Comme citoyen, je la réclame. Et comme parlementaire, je n’aurai de cesse de la recommander.
De plus, la participation représentant le tiers des bénéfices après impôts permet, seule, une augmentation réelle du pouvoir d’achat, car elle ne grève pas le coût de production.
Lorsque les entreprises ne font pas de bénéfices, l’application de cette mesure conduit tous les salariés à faire les efforts nécessaires pour réaliser des bénéfices, parce qu’ils savent qu’ils travaillent non plus seulement pour le patron, mais aussi pour eux.
En ce qui concerne la formation, il serait utile de se rendre compte des méfaits du collège unique, qui conduit trop de jeunes dans une impasse, car ils quittent à seize ans le collège sans aucune formation. Abandonnés à eux-mêmes, ils viennent rapidement grossir le nombre de délinquants. C’est pour cela que je souhaite voir porter l’obligation de formation à dix-huit ans afin que ces jeunes soient encadrés dans des formules d’apprentissage. Ils apprendront ainsi un métier qui leur permettrait de gagner leur vie.
Des formules d’enseignement professionnel au collège dès l’âge de quatorze ans, ou en lycée professionnel, seraient utiles. Elles permettraient à la fois de diminuer le chômage des jeunes et de réduire la délinquance puisqu’un jeune qui travaille ne fait pas de bêtises.