Abandonnons nos chimères, nos idéologies, qui ne résolvent rien, quelles qu’elles soient. Regardons ensemble la réalité. Adoptons la formule de Tony Blair, qui, bien que socialiste, a poursuivi la politique de Mme Thatcher et il a eu raison. Tony Blair disait : « La bonne politique n’est ni de droite ni de gauche, c’est celle qui marche. » Et celle qui marche doit tenir compte de la motivation de tous, des salariés, des cadres, des actionnaires, et les inciter à travailler ensemble pour fabriquer des produits compétitifs qui se vendent bien.
Aussi, je forme le vœu que le Sénat s’associe à cette grande ambition : promouvoir l’union nationale qui, seule, permettra d’obtenir le consensus indispensable, de la gauche à la droite, à toutes les réformes nécessaires. Sans cela, la France ne pourra ni conserver ses positions dans le monde, ni rattraper le temps perdu, ni faire face aux défis du futur, comme l’a souligné le Président de la République.
Il a commencé à ouvrir la voie de l’union et il faut l’aider à continuer. Ce serait la seule façon de redonner à la France sa place dans le monde et aux Français, quels qu’ils soient, la croissance et les emplois dont ils ont besoin.