Je viens d'un département, les Alpes-Maritimes, où s'est développée une agriculture de niches. Il compte encore quelques dizaines d'agriculteurs, qui sont regardés comme les jardiniers du paysage de la côte d'Azur. C'est qu'ils ont su faire une agriculture raisonnée. Si les plages sont polluées, on ne peut certainement pas leur en imputer la responsabilité.
Ce texte me pose problème. Notre agriculture, qui était, avec l'automobile, un fleuron français, perd des parts de marché. Comment redresser la barre ? En Allemagne, où je me rends souvent, les agriculteurs se sont résolument lancés dans la méthanisation. Chez nous, cela reste rarissime