Je partage le propos de Philippe Dallier, et j’irai même plus loin que lui.
Le ratio ne s’applique qu’à la fonction de prêt ; il n’y a pas que Bâle III, et, comme cela vient d’être rappelé à l’instant, la société peut s’endetter pour accorder des prêts. Dans ce cas, même si les emprunteurs sont solvables, la société peut se retrouver confrontée à un problème de liquidités. C’est déjà arrivé : rappelez-vous le Crédit immobilier de France. C’était il y a moins de deux ans. Vérifier la solvabilité de l’emprunteur ne suffit donc pas…