Cet amendement a trait à la stratégie nationale pour le développement de la mobilité propre.
L’article 9 bis, tel qu’il est actuellement rédigé, vise le développement de l’autopartage et du covoiturage. Nous proposons de parler plutôt du « développement des modes de transports collaboratifs, notamment l’autopartage ou le covoiturage », c'est-à-dire de tous les modes de transport individuels de pair à pair qui se développent de manière spontanée et qui sont liés à la créativité de nos concitoyens. Ces modes de transport prennent actuellement la forme du covoiturage et de l’autopartage, mais l’on peut imaginer bien d’autres initiatives à l’avenir.
J’insiste sur l’opportunité de ces systèmes de covoiturage, qui constituent un très bon moyen d’économiser de l’énergie, de l’argent, voire du temps. De plus, ces systèmes, qui sont actuellement en plein développement pour diverses raisons, notamment la crise que nous traversons, coûtent bien moins cher que d’autres dispositifs.
Si l’on considère les déplacements interurbains, et plus particulièrement les trajets entre le domicile et le lieu de travail, on constate, dans 90 % des cas, qu’il n’y a qu’une seule personne par véhicule. C’est pourquoi, je le redis, nous devons favoriser toutes les mesures visant à économiser de l’énergie, du temps et de l’argent.
L’expression « modes de transports collaboratifs » est plus large que le covoiturage et l’autopartage.