Les dernières études prouvent la faible efficacité des agrocarburants de première génération en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, leur rôle dans la déstabilisation des marchés des matières premières agricoles a été démontré.
Ainsi, au regard des dégâts causés par les agrocarburants de première génération – hausse des prix, changement d’affectation des sols… –, cet amendement vise à leur substituer progressivement les biocarburants de deuxième génération, en se fixant comme objectif la disparition totale des premiers. Les agrocarburants de deuxième génération et de troisième génération entraînent beaucoup moins d’effets négatifs, notamment parce qu’ils n’entrent plus directement en concurrence avec les cultures alimentaires.