Les particules fines émanant des pots d'échappement constituent un réel problème de santé publique, mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue le fait que les polluants atmosphériques doivent être considérés comme provenant du véhicule dans son ensemble.
En effet, les particules fines émises par l’abrasion des plaquettes de frein, des pneumatiques, ou encore de l’embrayage sont tout aussi nocives. Une étude du Centre national de la recherche scientifique, le CNRS, et de l’INSA de Lyon, publiée au mois de décembre dernier, l’a confirmé.
Cet amendement vise donc à rappeler, dans le cadre de la définition des véhicules propres, l’importance des particules fines provenant non seulement de l’échappement, mais également de l’abrasion.