Avez-vous entendu M. le rapporteur pour avis, ma chère collègue : nous n’avons pas de plan B pour la planète ! Je veux bien que nous vivions dans un monde fermé mais, malheureusement, l’environnement n’a pas de frontières. Je suis tout de même assez surpris de votre remarque. Enfin, mon intention est non pas de polémiquer, mais de trouver des consensus !
Il faut vraiment flécher au plus vite les produits susceptibles de se retrouver à la rivière, puis à la mer, notamment ceux que l’on utilise sur l’espace public, car ce sont eux qui produisent énormément de dégâts sur l’environnement. Que des plastiques soient utilisés dans des filières de recyclage et dans le cadre de l’économie circulaire, soit ! Mais en l’occurrence, nous parlons des produits jetés sur l’espace public et qui se retrouvent dans l’environnement, notamment à la mer.
Le travail réalisé initialement par l’Assemblée nationale est important. La commission du développement durable du Sénat a démontré que, dans certains cas, il n’existe pas d’alternative. Le présent amendement, de compromis, intègre la nécessité d’exceptions. Il vise à répondre à un problème environnemental extrêmement grave, car cette vaisselle constitue une véritable pollution.