La commission émet un avis défavorable sur l’amendement n° 480.
Je préfère que nous en restions au texte de la commission, afin d’envoyer un signal ambitieux et réaliste à la fois.
Au demeurant, l’Union européenne se compose de vingt-huit pays ; certains sont très avancés, d’autres nettement moins. La Commission européenne cherche systématiquement un compromis pour que les moins avancés puissent intégrer la démarche. La France n’a pas vocation à s’aligner sur ces derniers. Notre industrie a fait la démonstration de sa capacité à s’adapter à la demande sociétale, qui est d’ailleurs très forte. Nous faisons le choix du développement durable et de la transition énergétique. Nous voulons avancer. Refusons le conservatisme et les pratiques dépassées !
Je sollicite donc le retrait de l’amendement n° 480, afin de maintenir une date plus conforme aux capacités de notre pays.
L’avis est identique sur l’amendement n° 889 rectifié bis.
J’en viens à l’amendement n° 976 rectifié.