Madame la sénatrice, vous avez souligné l’importance que le Gouvernement accorde à la présence médicale dans l’ensemble des territoires.
Depuis quelques années, certaines zones sont confrontées à un manque de professionnels de santé, notamment, bien sûr, de médecins.
Je veux insister sur les principes qui fondent l’organisation de la médecine libérale, auxquels vous avez fait allusion à la fin de votre question.
La liberté d’installation des médecins n’a pas été, n’est pas, et ne sera pas remise en cause par le Gouvernement. La meilleure preuve en est que l’intégralité du pacte territoire-santé, élaboré voilà un peu plus de deux ans pour permettre l’installation de jeunes – ou moins jeunes, d’ailleurs – professionnels dans nos territoires, a été concentrée sur des mesures d’incitation, c’est-à-dire d’attractivité.
Le Gouvernement fait le pari de rendre plus attractives les conditions d’exercice des professionnels de santé libéraux, ce afin de valoriser et de mieux reconnaître la médecine libérale.
Liberté d’installation des médecins, donc, mais aussi, cela va de pair, liberté du choix du médecin par le patient. C’est ainsi que nous encourageons les maisons de santé pluri-professionnelles. En 2012, nous en comptions 170 environ ; elles sont plus de 600 aujourd’hui, et 200 devraient ouvrir cette année. C’est une révolution concrète dans l’accès aux soins, ainsi qu’une manière de travailler qui répond aux attentes des professionnels et de nos concitoyens. C’est dans ce sens que j’ai l’intention de continuer à œuvrer, avec l’ensemble des professionnels de santé.