Monsieur le sénateur – et docteur ! – Roche, vous avez raison d’insister sur l’importance de la médecine générale et des médecins généralistes. Derrière l’expression « médecine générale », il y a des hommes et des femmes engagés au quotidien auprès de leurs patients. De façon très solennelle, je veux réaffirmer dans cet hémicycle l’importance de ces médecins, qui sont le plus souvent, d’ailleurs, nos médecins traitants. Le projet de loi que je vous présenterai en témoignera.
L’un des enjeux de ce texte est de faire en sorte, en effet, que leur rôle soit mieux valorisé, mieux identifié, mieux reconnu dans le parcours de soins et dans l’organisation des soins de proximité.
Cela passe par une valorisation de la formation des futurs médecins généralistes. Aussi ai-je insisté sur la nécessité de faire des stages et de multiplier le nombre de médecins maîtres de stage. Les résultats sont là ; deux tiers des étudiants ont effectué un stage de médecine générale en 2014, contre 40 % seulement en 2011, stage qui leur donne le goût de ce métier.
J’ai par ailleurs demandé au professeur Pierre-Louis Druais, président du collège de la médecine générale, de me faire des propositions pour prolonger ces actions et renforcer la place de la médecine générale.
Je veux également rappeler que des revalorisations sont intervenues : des forfaits, que j’ai mis en place en 2012 pour les médecins traitants, et valables pour l’ensemble de leurs patients, ainsi qu’une revalorisation spécifique de la consultation pour les personnes âgées, le plus souvent pratiquée par des médecins généralistes, ont été autorisés. Des revalorisations financières concrètes, en somme, à destination de ces médecins, dont je veux réaffirmer, avec vous, monsieur le sénateur, la place centrale dans notre système de soins.