Je réaffirme, comme je l’ai fait voilà quelques instants, mon attachement aux principes de la médecine libérale – la liberté d’installation, la liberté du choix du médecin par les patients –, ainsi que ma confiance dans tous les professionnels de santé libéraux. Notre système s’appuie aussi, en effet, sur les infirmiers, les kinésithérapeutes, les orthophonistes, les sages-femmes, les pharmaciens, et bien d’autres encore.
L’un des enjeux du projet de loi que je vous présenterai, mesdames, messieurs les sénateurs, je le rappelle, est de répondre à la montée de certaines inégalités de santé. Un rapport récent a démontré que l’état de santé de la population française était globalement bon, mais que, indépendamment de ce constat, des inégalités existaient.
Notre système de santé doit donc être modernisé par le renforcement non seulement de la prévention, mais aussi de la médecine de proximité, notamment à travers la confiance accordée à la médecine générale, et enfin par le soutien aux patients.
Une concertation s’est engagée, en particulier sur la question des soins de proximité. Elle est d’ailleurs très fructueuse ; en dehors des caméras, elle se passe extrêmement bien. Je retiendrai nombre des propositions qui seront faites, car je considère qu’elles enrichissent le projet de loi susvisé pour ce qui concerne la place des médecins de proximité, leur rôle, leur mobilisation pour proposer des projets de coopération.
Je veux donc vous rassurer, madame la sénatrice, le travail se poursuit, et dans de bonnes conditions ; il permettra d’améliorer sensiblement la rédaction de la future loi sur les sujets qui préoccupent actuellement les professionnels de santé.