Je tiens à féliciter à mon tour Mme la ministre pour sa participation à l’ensemble de nos débats, durant presque deux semaines, et pour toute l’attention qu’elle a prêtée aux propositions des uns et des autres. De fait, nous n’avons pas toujours avec nous un ministre présent et attentif ; il m’est arrivé plusieurs fois de le déplorer, y compris lorsque j’étais dans la majorité.
Je me réjouis du choix fait par la conférence des présidents, sur l’initiative de M. le président du Sénat, de confier le projet de loi à la commission des affaires économiques et à la commission du développement durable, que j’ai l’honneur de présider, en vue d’une « co-écriture », selon l’expression de Gérard Larcher. Ensemble, nous avons accompli un bon travail.
Il m’importe de saluer le travail remarquable réalisé par Louis Nègre, rapporteur pour avis, qui a, lui aussi, auditionné plusieurs dizaines de personnes pendant plusieurs dizaines d’heures, avec le concours des collaborateurs de la commission du développement durable, que je remercie. Je remercie également tous les membres de notre commission, qui ont concouru à enrichir le projet de loi et à le rendre plus utile.
En commission, puis en séance publique, de véritables améliorations ont été apportées au projet de loi, venues des différentes travées de notre hémicycle. Un soir récent, à l’issue de l’examen d’un des titres du projet de loi, j’ai souligné que des amendements présentés par le groupe UMP, le groupe socialiste et le groupe écologiste avaient été adoptés en nombre à peu près égal ; les amendements du groupe CRC ont été un peu moins nombreux à être adoptés, mais c’est parce qu’ils avaient été déposés en plus petit nombre.