C’est à l’égard des choix faits par l’entreprise en termes d’implantations, de recherche et de développement que nous devons être exigeants.
Par ailleurs, nous appliquons un principe de responsabilité dans les entreprises publiques, dont la rémunération des dirigeants a été plafonnée par l’État. Nous avons aussi renforcé le code AFEP-MEDEF dans le sens d’une plus grande exigence en termes de rémunération des dirigeants et d’octroi de retraites chapeaux. Surtout, le projet de loi dont vous débattrez à partir du 7 avril, mesdames, messieurs les sénateurs, contient des dispositions visant à contraindre l’attribution de telles retraites. Dès lors que la loi aura été votée, il ne sera plus possible de faire jouer des mécanismes de retraite chapeau déconnectés de la performance de l’entreprise. C’est vers cette moralisation, cet esprit de responsabilité collective que nous devons aller, sans simplification excessive !