Intervention de Catherine Procaccia

Réunion du 11 mars 2015 à 14h30
Stationnement des personnes en situation de handicap — Article 1er

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Je l’ai dit très clairement, je ne voulais pas m’opposer au texte, car je sais que l’on veut qu’il soit adopté conforme. Néanmoins, j’attendais tout de même une autre réponse que celles qui m’ont été apportées : j’ai vraiment l’impression que l’on m’a répondu sans vraiment aborder le problème que j’ai soulevé.

Dans ma ville, nous avons une maison de santé avec des médecins de permanence, y compris le week-end, quand il n’est pas possible d’avoir accès à un autre praticien. Certaines pharmacies ouvrent très tôt le matin ou fonctionnent en continu. Pour ces structures, on a créé des places de stationnement gratuites « rotatives » réservées aux personnes handicapées, pour lesquelles le stationnement est limité à une ou deux heures. Avec cette proposition de loi, il sera interdit de prévoir de telles places. C’est une aberration !

On me dit que douze heures, ce n’est pas très long. Or, si l’on a visé les structures de soins, c’est justement parce que se rendre chez le médecin ou à la pharmacie, ce n’est pas comme aller à la bibliothèque ou dans un autre équipement municipal.

Je voulais retirer mon amendement, mais il se trouve que je n’ai pas obtenu la réponse que j’attendais. Je ne sais pas si l’auteur de la proposition de loi peut répondre à ma question, mais, j’insiste, le délai de douze heures ne correspond absolument pas aux besoins des personnes handicapées.

Ma ville est la deuxième plus dense de France. Si l’on permet le stationnement des véhicules pendant douze heures, on empêchera des personnes handicapées de se rendre chez le médecin en cas d’urgence !

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