Nous entendons bien informer les collectivités sur l'enveloppe de 5 milliards. Vous avez raison, il faut sensibiliser les élus.
Vous m'interrogez, monsieur Miquel, sur les prêts toxiques. Nous sommes acteurs de la Société de financement local (SFIL), au travers de laquelle nous traitons quelque 12 milliards. Le vote du Parlement, qui évite la multiplication des contentieux, a permis d'accélérer le traitement d'un certain nombre de dossiers. Mais dans le même temps, les décisions prises par les autorités suisses sur le décrochage du franc suisse ont des conséquences négatives. Des groupes de travail sont à l'oeuvre pour débrouiller l'écheveau.
Les grandes filiales de la Caisse ont cette caractéristique qu'elles se trouvent sur un marché. C'est le cas de la Compagnie des Alpes, devenue une très belle société dans le domaine du tourisme. Même chose pour Icade, qui est désormais une société cotée, ce qui signifie qu'elle doit tenir compte de ses divers actionnaires. La gageure, pour ces filiales, est de garder les yeux sur l'intérêt général tout en étant sur un marché concurrentiel. Cela dit, l'intérêt général n'est pas forcément synonyme de gestion à perte.