Je remercie nos collègues pour la clarté et l'objectivité de leur exposé. En tant que citoyen, je constate des faits indéniables tendant à prouver la nocivité de certains adjuvants mais je suis aussi conscient du caractère indispensable des vaccinations. Je rejoins à cet égard les propos de Georges Labazée sur les effets désastreux que peuvent avoir les informations qui circulent sur Internet.
Il faut mettre en balance les bénéfices d'un côté et les effets secondaires, voire les risques, de l'autre. Nos concitoyens se déplaçant beaucoup, le problème relève surtout de l'OMS tant en matière de recherche que dans le domaine de l'épidémiologie. Les efforts de recherche doivent donc bien sûr se poursuivre. Je rejoins Corinne Bouchoux lorsqu'elle dit que la recherche ne peut être exclusivement privée. Mais nous savons qu'il existe en France de très importantes capacités de recherche, ne serait-ce qu'à l'Inserm.
Je suis résolument opposé à un moratoire car celui-ci ne ferait pas disparaître le risque résultant de l'absence de vaccination. Je rappelle que cette année encore, le virus H1N1 a été à l'origine de complications pulmonaires très sévères chez des sujets jeunes. Le vaccin reste extrêmement bénéfique à l'humanité.