Cette disposition s'inspire de ce qui existe en Italie, dans une logique de lutte contre les réseaux. Le dispositif italien s'inspire de la lutte anti-mafia ; c'est d'ailleurs le même procureur qui en a la charge. Les réseaux n'ont aucun intérêt à voir leurs victimes entrer en contact avec aucun représentant de la puissance publique, car ils y voient un risque d'être dénoncés. Il est donc important de laisser au préfet son pouvoir d'appréciation. Mais n'oublions pas qu'il existe une instance de suivi, placée sous son autorité, qui aura tous les moyens, au cours de cette année, de vérifier que les choses se passent bien. J'ajoute que je ne suis pas sûre que revenir à six mois soit un cadeau pour les services de l'Etat...