Intervention de Roland Courteau

Commission des affaires économiques — Réunion du 1er avril 2015 à 10h00
Audition de M. Philippe Knoche directeur général d'areva

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Comurhex Malvési est située dans mon département. Face aux difficultés actuelles, je voudrais être rassuré sur ses personnels. Vous évoquez une négociation sur le temps de travail et les rémunérations : que voulez-vous dire exactement ?

L'outil de conversion d'Areva, Comurhex I, est actuellement implanté sur deux sites, celui de Malvési, à Narbonne, et celui du Tricastin, dans la vallée du Rhône, en attendant l'arrivée, prévue en 2019, de Comurhex II. Je reconnais qu'avec ce projet, Areva a su anticiper, en retenant des standards de sûreté et de sécurité élevés et en travaillant à réduire les impacts sur l'environnement. Comurhex II aidera donc à faire face à la concurrence de la Russie, du Canada et des Etats-Unis. Une remarque, cependant. Jusqu'en 2008, EDF a acheté une part importante de ses tonnages de conversion à Areva, soit quelque 7 000 tonnes par an. Mais depuis, elle ne lui achète plus que 3 500 tonnes, soit 35 % de ses besoins, se fournissant, pour le reste, auprès des États-Unis et de la Russie - au détriment d'Areva et du PIB de la France. Voilà qui pourrait peser lourd sur l'entreprise, qui doit rentabiliser de lourds investissements de conversion. J'en appelle, ici, à la solidarité nationale.

Comurhex II, à Malvési, achevée à 99 %, est actuellement en phase d'essai. Quant à l'avancement de Comurhex II au Tricastin, il en est à 62 %. La mise en exploitation devrait intervenir en 2019, mais Comurhex I ne dispose d'une autorisation d'exploitation que jusqu'en 2015. Où en est-on de sa demande de prolongation auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ?

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