Au motif que le régime général ne prend en charge que 7 % des dépenses en matière d'optique, il s'est peu investi sur la question des réseaux ouverts -ou fermés- par les mutuelles dans ce domaine. Est-ce normal ? La chasse aux gaspillages que représentent les actes inutiles et redondants ne permettrait-elle pas de sortir, par le haut, du débat actuel sur la généralisation du tiers payant, en insistant sur la nécessaire coopération entre médecines de ville et hospitalière ? L'imagerie médicale a fait des progrès considérables mais cela a occasionné une hausse des coûts, y compris, parfois, du prix de l'acte qui n'est pourtant pas toujours plus dangereux que les anciens actes, bien au contraire ! Il y a bien des obstacles liés au corporatisme à lever pour favoriser la coopération interprofessionnelle, méconnue, en particulier, dans le milieu hospitalier et qui prend la forme du salariat dans la médecine libérale.