Intervention de Martial Bourquin

Commission des affaires économiques — Réunion du 15 avril 2015 à 10h00
Audition de M. François Gayet délégué général du cercle de l'industrie

Photo de Martial BourquinMartial Bourquin :

La chute de l'emploi industriel est un traumatisme national. Nous avons perdu environ 70 000 emplois par an !

Avant la crise financière, on nous présentait l'Irlande, pays à fort emplois de services, comme un idéal ; on nous disait que les pays où le secteur secondaire est trop important sont des pays peu développés !

Une série de difficultés naît de la croyance selon laquelle la France ne serait plus une terre de production. Il faut redonner confiance dans notre capacité à créer de la valeur ajoutée.

On nous a expliqué que les causes de la désindustrialisation venaient de la productivité du travail et de l'externalisation vers les entreprises de services. Le passage d'un excédent à un déficit dans le domaine industriel a été un choc.

Si on regarde le niveau de robotisation en France, le stock de robots atteint 34 500 tandis qu'il est deux fois plus important en Italie et quatre fois plus en Allemagne.

On s'intéresse souvent à nos 40 grands champions nationaux mais peu aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) et aux petites et moyennes entreprises (PME). En France, on dénombre 4 500 ETI contre 10 000 en Allemagne. Comment faire en sorte que les ETI investissent plus dans l'outil de travail ? La défiscalisation en cas d'investissement important dans les machines-outils pourrait être une solution.

Le crédit impôt recherche (CIR) doit bénéficier à nos industries. Je rappelle qu'il représente 4 milliards d'euros !

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