Je le dis calmement et sans complexe : ceux qui se sont engagés dans la commission du dividende numérique ont fait un bon travail.
Je vais répéter, avec pédagogie, que cette bande de fréquences est très intéressante à double titre, car son périmètre de diffusion est plus large que ce que proposent les émetteurs dans les autres fréquences.
Cela emporte un double effet. Il devient possible, d’abord, de résoudre, très rapidement si on le souhaite, le problème des zones blanches et, ensuite, d’apporter le haut débit, dans l’attente de la fibre, que l’on attendra peut-être pendant un certain temps dans certains points du territoire à l’écart.
Je parle évidemment d’amener la 4G en priorité dans les zones blanches. Cela est faisable et à moindre coût. En tous les cas, les zones rurales profondes pourront ainsi accéder à un haut débit, largement supérieur aux débits qu’évoquait tout à l'heure Bruno Sido et à un coût qui n’est en rien comparable à ceux du satellite. Si le satellite peut, en voie descendante, offrir un certain débit, en voie montante, excusez-moi, on y passe la soirée.
Monsieur le ministre, je l’ai déjà dit à votre collègue Mme Lemaire, la priorité, c’est l’installation, dans les zones blanches, d’émetteurs de 4G, car ils apportent en même temps le mobile et le haut débit.